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Département de la Communication de l'EPC
Le renforcement des capacités et le suivi (monitoring) sont deux éléments clés dans la mise en œuvre efficace des politiques et des initiatives. Ils sont souvent utilisés ensemble pour soutenir le développement, l'amélioration continue et l'évaluation des programmes, des organisations ou des individus.
Le renforcement des capacités vise à améliorer les compétences, les connaissances et les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs fixés. Cela peut prendre différentes formes, telles que la formation, le mentorat, le partage d'expériences, l'accès à des ressources supplémentaires, etc. L'objectif est d'autonomiser les individus, les organisations ou les communautés afin qu'ils puissent mieux répondre aux défis auxquels ils sont confrontés et atteindre leurs objectifs de manière plus efficace.
Le suivi, quant à lui, consiste à suivre et à évaluer régulièrement les progrès réalisés par rapport aux objectifs fixés. Cela implique la collecte de données, l'analyse des résultats, la comparaison avec les indicateurs de performance prédéfinis et la rétroaction continue. Le suivi permet de détecter les éventuels écarts, d'identifier les points forts et les faiblesses, et de prendre les mesures nécessaires pour ajuster les actions en conséquence.
Lorsqu'ils sont utilisés ensemble, le renforcement des capacités et le suivi peuvent contribuer à améliorer la qualité des programmes, à optimiser l'utilisation des ressources, à favoriser l'apprentissage et l'innovation, et à assurer la responsabilité et la transparence dans la mise en œuvre des politiques et des initiatives.
Il convient de souligner que le renforcement des capacités et le suivi sont des processus continus et itératifs. Ils nécessitent un engagement à long terme et une volonté d'apprendre et de s'adapter en fonction des résultats obtenus. En investissant dans ces deux domaines, il est possible d'améliorer l'efficacité, l'efficience et l'impact des actions entreprises.
L’ETAT CAMEROUNAIS OPPOSE UNE FIN DE NON-RECEVOIR A L’OBJET DE LA VISITE AU CAMEROUN DE MONSIEUR JEAN-MARC BERTHON, AMBASSADEUR DE FRANCE POUR LES DROITS DES PERSONNES LGBT. UNE POSITION QUI CONFORTE CELLES DES EGLISES DU CAMEROUN, NOTAMMENT L’EPC
Le Gouvernement Camerounais, par les voix du Ministre des Relations Extérieures Son Excellence MBELLA MBELLA Le Jeune, le 19 juin 2023 et, le Ministre de l’Administration Territoriale Son Excellence ATANGA NJI Paul, le 20 juin 2023, oppose une fin de non-recevoir à l’objet de la visite au Cameroun, de Monsieur Jean Marc BERTHON, Ambassadeur de France pour les droits des personnes LGBT.
En effet, en réponse à une Note Verbale N°2023 0252487 du 05 juin 2023 de l’Ambassade de France, relative à la visite au Cameroun du mardi 27 juin 2023 au samedi 1er juillet 2023, de M. Jean-Marc BERTHON, Ambassadeur pour les droits des personnes LGBT, Le Ministre des Relations Extérieurs du Cameroun Son Excellence Mbella Mbella Le Jeune à signifié à l’Ambassade de France le 19 juin 2023, « son opposition pour toutes activités initiées et programmées par M. Jean-Marc BERTHON à ce sujet », demandant « à l’Ambassade (de France) de bien vouloir se conformer à cette position du Gouvernement Camerounais »
A suite de celui-ci, par lettre N° 8145 L/MINAT/CAB du 20/06/2023, le Ministre de l’Administration Territoriale Son Excellence ATANGA NJI Paul a rappelé que l’objet de cette visite « est en totale contradiction avec la législation en la matière, notamment les dispositions pertinentes de l’article 347-1 de la loi N°2016/007 du 12 juillet 2016 portant code pénal », rajoutant que « Tout en reconnaissant que l’Ambassadeur Jean Marc BERTHON peut séjourner au Cameroun à tout moment, il n’est pas possible de lui accorder une quelconque autorisation dans le cadre de l’objet ayant motivé son voyage »
Les Eglises du Cameroun se réjouissent de cette fermeté du Gouvernement de la République, qui assume ainsi son rôle régalien de protection de la famille, base naturelle de la société humaine. Cette fermeté du Gouvernement rassure également toutes les composantes de la Société Camerounaise face au phénomène des LGBT, et conforte les enseignements bibliques des Eglises qui condamnent les déviances qui détruisent l’éthique chrétienne et sont contre nature.
L’annonce de cette visite suscite naturellement beaucoup d’émoi et réactions au sein de la société civile, mais aussi dans les Eglises au sein desquelles, le mode d’expression en réaction du ressenti reste diversifié. L’Eglise Presbytérienne Camerounaise quant à elle, condamne sans réserve toutes « les tendances homosexuelles regroupées sous le sigle LGBT » et le rappelle solennellement et officiellement en présence des Autorités Gouvernementales chaque année, lors de la « Déclaration finale à l’issue des travaux » des Assemblées Générales. Elle se réjouit de voir ainsi de cette position nette de l’Etat Camerounais qui protège les valeurs chrétiennes qui sont les siennes et celles des autres Eglises.
« Avant mon élection à Kiiki, j’ai proposé un plan d’action écrit à l’EPC. Ce document qui est toujours disponible dans mon Cabinet pour ceux qui veulent l’obtenir, est un témoin irréfutable de mon engagement envers l’Eglise, et demeurera la référence, le tableau de bord pour mon travail à la tête de notre Eglise. C’est par ce document que je serai évalué et jugé, et c’est notre boussole à nous tous : ceux qui travaillent avec moi, ce qui observent mon travail et ceux qui attendent juger mon travail. Tout ce que nous avons fait jusqu’ici cadre bien avec ces engagements pris avec l’Eglise. Et je veillerai à ce que mon action future soit cadrée et encadrée par cette même référence.
Bien sûr, pour y parvenir, on ne pouvait pas engager notre action sans faire l’état des lieux, une évaluation de base pour pouvoir nous situer à l’entame du mandat, et défendre notre bilan à la fin. C’est dans ce sens que j’ai initié une mission de contrôle et deux missions d’audits, une sur la dette envers City Trust, une cabale qui a été initiée et organisée ici à Ebolowa, et l’autre sur l’Etat du Foncier que l’EPC a hérité de la Mission Presbytérienne Américaine. Ces trois activités initiales de mon action ont fait couler trop d’encre et de salive, certains criant au scandale, d’autres à l’acharnement.
Je voudrais rappeler que tout le patrimoine hérité de la Mission Presbytérienne Américaine appartient à l’EPC, c’est à dire à l’Eglise Centrale, qui doit le gérer à travers son Conseil d’Administration.
Ceci concerne le Patrimoine Foncier et les Œuvres Sociales de Témoignage, qui ne sauraient être séparés ou bradés, ni par quelques-uns, ni au profit de quelques-uns. Cela n’est pas juste. Les morcellements de Titres Fonciers et la Décentralisation des Œuvres de témoignage sont anticonstitutionnels et participent des Divisions. Les divisions ne sont pas acceptées dans l’EPC, et sont frappées de la plus lourde des sanctions pour les officiers de notre Eglise.
Toutes ces exactions qui ont contribué à brader notre patrimoine commun ne sont que des errances, et comme telles, elles doivent tomber de fait. Voilà ce que disent nos textes, et c’est la position qui est celle du Secrétaire Général de l’EPC que je suis, garant des textes en tant qu’Exécutif de l’Assemblée Générale de l’EPC, et garant des biens en ma qualité de Patron de l’Administration de l’Eglise. Qu’il soit donc clair à tous que le Secrétaire Général de l’EPC n’a déclaré de guerre à personne. Ma mission est de sauver le patrimoine de l’Eglise, qui partait à vau-l’eau, et de faire connaître la vérité à toute l’Eglise. Certes, certaines vérités sont embarrassantes, mais il vaut mieux les connaître.
Si certains se sentent compromis pour ce qu’ils ont eu à faire sur ce patrimoine, qu’ils le disent en toute honnêteté à l’Eglise, et il reviendra à cette dernière de décider de quoi que ce soit. En ce qui me concerne, j’irai au bout de mon engagement de sauver le patrimoine de notre Eglise, sans céder à la pression ou aux intimidations… Notre ambition est de relever notre Eglise en tirant le meilleur profit de notre immense potentiel, pour le bien-être de tous et la Gloire de Dieu. »
(Communication spéciale de monsieur le Secrétaire Général de l’EPC à l’occasion de la visite de l’AMAE Sud à Ebolowa le 11 juin 2022)
PLAN D'ACTION POUR LE QUINQUENNAT
1° A court terme
Réhabiliter nos structures à Djoungolo.
Clôturer les activités du Cinquantenaire de l'ACF à l'INARES 2023
2° A long terme
Améliorer la gestion du Patrimoine et des projets de l'ACF avec en perspective, une reddition des comptes dans la transparence et une bonne gouvernance.
Immobiliser des ressources pour réaliser de nouveaux investissements dont une partie sera transférée aux Synodicals
Honorer les figures emblématiques de notre Association encore en vie.
Unies, nous accompliront des exploits.
Propos recueillis par MBENDA Sévérin, Chargé du Journal Lumière. (Sources Lumière n°52)
Naissance de l’ACF dans la station Batanga
Départ en formation de 13 filles Batanga pour l’ile Corisco en Guinée Equatoriale en 1866, après la formation des garçons à l’Ecole de Théologie de l’Ile de Corisco pour devenir évangéliste. Le tour revient aussi aux jeunes filles d’aller à l’île Corisco par le Roi Madola ma Dimale, Chef supérieur des Batanga pour se former et apprendre des métiers divers adaptés aux filles. Ces jeunes filles sont : MODIYE MAMENDJI, MBIAEMBE BEDEBE, DIBOUGOU BAYODI, BALA’A EBELE, DICONGUI MAHOUVE, NDJADE NKOUKOU, EBEHEDI ENGWELENGWEDE, MELIA BEPATA, NJA NGUELI MADOLA, NYANGWIBWAMA DIPANDE, BOHOUKEHE NKOUKOU, BOBE MATOUWE, BWENDI MASSOUKA. Du retour de leur formation, Isabelle NASSAU, sœur du pasteur HAMILL Robert NASSAU se chargera de l’éducation des treize jeunes filles revenues de leur formation à l’Ile Corisco. En 1876, l’association chrétienne est née. Elle s’appelait au départ « le groupe de femmes. »
L’organisation du groupe : lorsque le groupe avait déjà atteint leur effectif de 60 femmes Batanga avec une minorité de femmes MABEA indifférentes au départ. Les rencontres se faisaient deux fois par semaine. Elles s’occupaient de la prière du matin et du soir dans les maisons, et du culte de l’école du dimanche des enfants sous l’arbre des femmes adultes qui apprenaient à lire et à écrire les passages bibliques en langue vernaculaire.
Evolution du groupe : de 1902 à 1914, le groupe de femme dépassait 360 femmes parmi lesquelles 334 Batanga, 5 Mabéa et 30 Beti. En 1934, Mme Underhill- épouse du pasteur noir américain Uderhill – et madame Edna Moser introduisirent le cahier d’appel dans les réunions hebdomadaires, mensuelles et trimestrielles. C’est Mme Edna Moses qui envoya en formation de matrones à Enongal, MATOTA BOPELET et EDOUMA Marguerite encore présente parmi nous au congrès de 20121, à Yaoundé à la Paroisse Marie Gocker. ETOUNDI Marthe était de ce contingent de formation de matrones. Mais elle mourut d’un excès palustre.
En 1940, Mme NDENDE Jeanne en provenance de Lagos au Nigéria institua la cotisation mensuelle de 5 centimes. En 1943 Mme HOISINGTON arriva à Batanga en provenance de Nkolvolan et prit la présidence du groupe.
Le Martyre d’Ika Bwabe. Ikwa Bwabe de la collectivité Bonga Lambe de Beyo chez le Pasteur DJOUBA Germain fut assassinée par son mari païen MAMENDJI de BONGAHELE au moyen d’une machette brûlante quand elle revenait de la prière de mi-semaine du groupe de femmes, parce que son mari était adepte des Mengueli, divinités animistes ancestrales. C’est la première femme qui meurt martyr dans notre église, conformément à la déclaration de l’un des Pères de l’Eglise Tertullien en ces termes : « le sang des martyrs a servi d’engrais pour l’évangélisation. » Elle serait béatifiée si c’était l’Eglise Catholique Romaine.
Evolution du groupe de femmes
Œuvres des premières femmes pionnières de l’Association des femmes : Ce groupe de femmes, désormais appelé Association Chrétienne des Femmes (ACF), s’étendra en pays Bulu. Les six premières personnes que le pasteur américain Adolphe Clément GOOD – pionnier de la station Efoulan chez les boulou de l’arrondissement d’Akom II – avait converties en 1882, furent les fondatrices de l’ACF. Parmi ces six personnes figurent MINKO MI NTEM grand-mère du Pasteur ELA NLEME Gilbert, autrefois Modérateur de la Paroisse Albert Isaac GOOD à Kribi et Modérateur de l’Assemblée Générale de l’EPC à Douala en 2012, BISSA BI TOMBE, MESSE BITUMU et EBIANGON ZE MBITA. Ce sont ces quatre première femmes citées plus haut converties par le Pasteur AC GOOD appelé par les Bulu NGOTO ZAMBE à cause de la couleur jaunâtre de sa peau comme une pomme, qui furent les promotrices de l’ACF chez les Bulu d’Efoulan, d’Elat, de Metet chez les Betis et de Ngoumba et Fang à Bibia à partir de 1882.
Obtention de l’autonomie du Synodical Municam par la station Bénito en 1946 sous la conduite du Pasteur Abel NKO’O, Chef de la délégation camerounaise qui ramena de la Guinée Equatoriale de cette autonomie.
Création et évolution des congrès : le premier congrès a eu lieu en 1972 à Elat présidé par Mme ABE ONDO Delphine, et le 10e congrès à la paroisse Adna - Yaoundé présidé par Mme EDII Germaine en 2017.
Auteur: Rév DJOUBA Germain
Thème : « Le pasteur et la discipline dans l’Eglise »
Titre de la conférence :
LA DISCIPLINE ECCLESIASTIQUE : GENERALITES ET SPECIFICITES DE L’EPC
Introduction
L’actualité récente – et peut-être encore en cours - de l’EPC a été (est ?) marquée par des cas d’indiscipline, des cris d’injustice, l’expression d’un sentiment de marginalisation, des expressions de frustration au sein des plusieurs juridictions et de nombreux antagonismes entre certaines juridictions. Des décisions prises par l’Eglise au cours de ces dernières années ont provoqué diverses réactions. Parmi les plus négatives, nous pouvons citer : le déni d’autorité, l’insoumission, la rébellion, la conspiration, l’insurrection et la dissidence . La théorie de « l’applicabilité des décisions » de l’Eglise se développe, s’installe et s’enracine. Dans ce contexte, certains pasteurs se sont illustrés comme des pyromanes, des catalyseurs, des acteurs, des explorateurs voire des exportateurs de tensions. Il n’est même pas interdit de suspecter que quelques-uns sont devenus des exploitants de tensions pour se faire un nom et/ou s’engraisser. D’autres, enfin, ont joué les médiateurs, les réconciliateurs, avec des fortunes différentes.
C’est cette présentation du côté moins glorieux de notre Eglise qui nous sert de base de réflexion pour le présent exposé. Aussi, nous demandons-nous, que faire pour améliorer l’état de santé de l’exercice de la discipline ecclésiastique dans l’EPC aujourd’hui ? Notre thèse est qu’une (ré-)appropriation des fondamentaux de ce pan de l’administration est, entre autres, un antidote à la montée de l’indiscipline au sein de l’Eglise Presbytérienne Camerounaise.
En cette année où l’EPC voudrait entendre (enfin ?) sonner l’heure de la justice et de la paix, le choix de mener une réflexion autour de la question de la discipline ecclésiastique au cours d’une retraite nationale des pasteurs, pour nous, se justifie largement.
le 27 juillet 2022, au lendemain des travaux du Comité Exécutif tenu la veille, lequel a validé le travail annuel, une soixantaine de lauréats en fin de formation ont reçu leurs parchemins sous la supervision du bureau de la 65e AG/EPC et le Préfet du Déjà et Lobo.
Foulassi a ainsi livré sa 20e promotion de licences et 10e de Masters en théologie. Cérémonie fastueuse de remise de diplômes à laquelle aura pris part outre le Modérateur de la 65e AG EPC, le Secrétaire Général de l'EPC, le Secrétaire Général Assistant de l'EPC, mais aussi, plusieurs Modérateurs de juridictions. Sans bien entendu oublier les familles venues nombreuses assister leur membre récipiendaires de parchemins. Et les épouses de ces désormais anciens pensionnaires de la prestigieuse institution qui auront été aux côtés de leur époux au moins pour la dernière ligne droite conduisant à la cérémonie. Une nouvelle cuvée qui entre dans une autre étape de sa marche vers le saint ministère pour ceux d'entre eux qui n'y sont pas encore. l'EPC en marche !
LANCEMENT DES TRAVAUX LE 1ER JUILLET 2022
30 juin 2022
Salle Leber au Secrétariat Général de 'EPC:
Comment gérer le judiciaire dans l’EPC, pour créer des conditions favorables à la paix et au développement ?
Contexte et justification du Projet
Soixante-cinq ans après son indépendance en 1957, et malgré des efforts perceptibles par certaines Juridictions à la base pour se doter des édifices au style moderne, l’Eglise Centrale est restée confinée dans le bâtiment modeste dont elle a hérité de la défunte Mission Presbytérienne Américaine, devenue vétuste et obsolète, et ceci malgré un potentiel inestimable. Cette bâtisse était déjà une honte pour l’EPC, qui devait par un sursaut d’orgueil, se doter d’un siège digne de son rang. Des initiatives de construction d’un immeuble siège digne de son rang pour l’EPC ont été lancées par le passé, sans succès. Une cérémonie de pose de la première pierre a même été organisée par le Modérateur de la 60ème Assemblée Générale le Rev SONG Emile Vincent de regrettée mémoire, avec la maquette d’un immeuble futuriste, qui est vite entré dans les oubliettes.